Hello les amis!

Toute bonne chose a une fin. Notre tour d'Asie du sud-est (15 sept. 2010 - 15 juil. 2011), c'était : l'Indonésie, la Malaisie, Singapour, la Thaïlande, le Laos, le Vietnam puis le Cambodge.

Décollage-retour vers Paris dans quelques heures, à 00h25 vendredi (heure locale).
A +

vendredi 11 mars 2011

Tous les chemins ne mènent pas à Rome


Le Saint-Siège ne s'en émouvra pas plus que cela. Mais certaines routes, bien qu'à peu près convenablement goudronnées, peuvent se terminer en cul-de-sac après quatre heures à l'arrière d'un "sorng-taa-ou". Ce pick-up convertit en transport public ressemble plus au panier à salade de l'armée qu'au bus VIP.

Tassés autour d'un scooter flambant neuf solidement harnaché, on s'agrippe à ce qu'on trouve sur les lacets montagneux menant vers la joyeuse bourgade d'Um Phang, 27 000 âmes nous dit-on (on dirait plutôt un gros village...). Guest-house avec vue. Balancelle devant un mignon chalet. Scorpion dans l'évier de la salle de bain. Le bonheur ou ce qui s'en rapproche. On dirait la Lozère mais avec plus de palmiers.

 Le propriétaire de cette demeure de charme semble surpris. Je lui dit qu'on veut rejoindre dans trois jours la ville de Sankhlaburi. Un peu plus de cent bornes à vol d'oiseau. Une misère. Mais... Mais un soucis se profile. La route que nous espérions emprunter n'existe pas. Um Phang est bel et bien un terminus. Pour rejoindre cette fameuse ville de Sankhlaburi, on nous explique qu'il faut remonter à Mae Sot (4h) puis retourner à Bangkok (9 h) pour rejoindre notre destination (4h) ! Un peu long pour 100 km. Si près mais si loin ! On laisse tomber.



Deuxième surprise pour notre hôte : je veux lui louer un scooter pour nous conduire au pied de la plus haute chute d'eau de Thaïlande ("number one", top of the pop !). Impossible. Pas en deux-roues. Ah bon ! Il nous propose de louer son quatre-quatre (et ses services en tant que chauffeur). D'abord soupçonneux, on accepte. On ne le regrettera pas. Route sinueuse, cahoteuse et boueuse, ah la gueuse ! Si les voix du Seigneur sont impénétrables, certaines voies Thaïlandaises le sont tout autant.


Nico


3 commentaires:

  1. très joli le tropical thai
    ça me fait penser à pas mal de petites régions notamment népalaise, surement des piaf partout, biz

    RépondreSupprimer
  2. Je reconnais bien la Lozère derrière les palmiers !

    Pour régler le problème des routes qui n'existent plus, je propose un petit cabinet expert en urbanisme tropical et des géomètres manceaux !

    RépondreSupprimer
  3. "Si les voix du Seigneur sont impénétrables, certaines voies Thaïlandaises le sont tout autant."
    Que doit-on comprendre ???

    Le Père Vert.

    RépondreSupprimer