Hello les amis!

Toute bonne chose a une fin. Notre tour d'Asie du sud-est (15 sept. 2010 - 15 juil. 2011), c'était : l'Indonésie, la Malaisie, Singapour, la Thaïlande, le Laos, le Vietnam puis le Cambodge.

Décollage-retour vers Paris dans quelques heures, à 00h25 vendredi (heure locale).
A +

samedi 26 février 2011

Est-ce que le Schmilblick joue aux jeux du "Mercredi" ?

Dans la rubrique des jeux du "Mercredi n'arrive pas qu'une fois", trouvez quel objet (où son utilité) est présenté sur la photo :

1°) Facile



2°) Moyen



3°) Plus difficile



Les plus coquins d'entre vous vont s'en donner à cœur-joie !

Nico.

vendredi 25 février 2011

Paroles de Français



Pour la grille d'évaluation "compréhension à l'écrit et à l'oral", j'ai une autre illustration (lire le message précédent "Thaï dit quoi?"). Parler français en Thaïlande, ça peut aider. J'ai un témoin qui peut le prouver : Patrick, le compagnon fidèle, de ceux qui parlent peu mais ont toujours la banane.


On était là où on savait qu'un jour, on finirait : le service de l'immigration, à l'autre bout de la ville. Munis des papiers et des 3800 bahts requis, nous attendions notre tour, la mine aussi fraîche que réjouie. Notre numéro : J2 18. Y a le temps... Mais voilà qu'une agente _ ou agent féminin_ vient vers nous et nous demande, en anglais, si nous parlons français. Elle nous invite à la suivre jusqu'à son bureau, devant lequel est recroquevillé un papi en marcel, l'air abasourdi, à moins qu'il ne soit encore endormi.

Ce retraité de longue durée (82 ans d'âge) est resté deux jours sur le territoire sans visa l'y autorisant, le sien ayant expiré le 21. Le service d'immigration lui réclame 2 x 500 bahts. Mais lui n'y entend rien, prétendant qu'il n'y avait personne pour tamponner son passeport à la frontière laotienne, le 7 février. Ça ressemble bien à un discours de sourds, pour lequel on nous demande de jouer les traducteurs.
Deux minutes plus tard, bon ok, plus de cinq minutes plus tard, c'est réglé.


La victime se remet bien vite de ses émotions, toute avide de nous raconter la fois où une japonaise canon l'avait entraîné dans un bar luxueux...

L'agente nous remercie aussi, soulagée qu'elle est de s'être débarrassée de son premier boulet de la matinée. En signe de reconnaissance, elle veut s'occuper illico de notre extension de visa. Mais... il nous manque un document! 'Pas grave, on nous le refait, on nous reçoit dans un autre bureau et voilà c'est prêt. Nous avons notre autorisation de rester squatter jusqu'au 26 mars, dans un pays où l'on parle français tous les 36 du mois. Ça méritait bien la photo avec le débonnaire ami, non?

Allez, tchao,


Angel.

mercredi 23 février 2011

Thaï dit quoi ?


"Sawadee Krap" (Bonjour). Vous vous demandez peut-être : "ça ressemble à quoi le thaï ? Et est-ce que c'est facile ?". Vu qu'on est en Thaïlande pour trois mois, on s'y est mis. Doucement. Pas évident puisque les symboles thaïs nous sont inconnus et que la prononciation peut varier d'une personne à l'autre. Et avec notre accent "pharang" (étranger), il est facile d'aller "trogn paï" (tout droit) dans le mur. Le soir, dans le bus, entre deux trajets, on potasse notre petit dictionnaire.

Angel s'est même lancée dans un défi fou : écrire le thaï avec un cahier d'écolier. Malgré tout son courage et la meilleure des volontés, le défi était insurmontable en trois mois. L'écrire est déjà une chose mais le lire... (Je vous renvoie à la photo pour comprendre.)

Si l'on pèche à l'écrit, on essaie de se rattraper à l'oral. La preuve par l'exemple sur le marché de Yen Akart (cf vidéo). On ne parle pas philosophie, c'est sûr, mais on peut demander de la "ma krout" (bergamotte) ou un plat "maï phèt" (pas épicé) ou "maï thoua li sogn" (sans cacahuète). Les fondamentaux : se nourrir et s'orienter ! Qui a déjà réussit sans sourciller nous jette la première "hin".


Nico


dimanche 20 février 2011

Clopes et alcool : les vices de procédure




En Thaïlande, on ne rigole pas avec la loi. Pas pour la qualité "garantie" de la contrefaçon Gucci ou le prix de la bouteille d'eau dans les zones touristiques ; là, pas l'ombre d'un képi pour réglementer.
Par contre, la fâcheuse habitude d'interdire la cigarette, certes nocive comme indiqué outrageusement sur les paquets, a, elle, traversé les océans (peine encourue 2000 baths soit 50 €). Pas comme en Indonésie où on fume dans les bus en écrasant le mégot sur le lino.
Il y a aussi la vente d'alcool dans les supérettes. La réglementation en la matière est draconienne. Et bien qu'affichée dans chaque magasin, on a régulièrement tendance à l'oublier. Je vous résume : on ne peut acheter de l'alcool qu'entre 11 h et 14 h puis de 17 à minuit.
Arriver au comptoir avec un pack à la main en dehors de ces horaires vous expose systématiquement au "Can not sell" ("peux pas vendre") du caissier consciencieux. La raison ? On cherche. A priori à cause de la proximité d'écoles. Mais vu les horaires, on cherche encore...
La vérité est ailleurs, paraît-il. Le bouddhisme ? On garde nos chakras ouverts...

Nico

vendredi 18 février 2011

Le train passe sur le marché!



J'ai voulu essayer un titre à la "Yahoo!", vous savez , le genre : "Élisabeth Guigou jette l'éponge". Quoi? La députée socialiste démissionne parce qu'elle s'est fâchée avec ses amis du parti? Une nouvelle embrouille à gauche? Non, elle quitte un think tank lié à l'homme d'affaires tunisien Aziz Miled. Ah... On a eu peur, quand même!
Bref, le train n'est pas vraiment passé sur le marché. Ni mort, ni blessé. Ce sont les stands qui se tiennent directement sur les rails et... Regardez plutôt!
Ça se passe à Samut Songkhram, au sud de Bangkok.





C'est quand même fou, n'est-ce pas? Isa, ça ne te rappelle pas un documentaire vu à Gorron il y a un an environ?

Allez, tchao!

Angel.

jeudi 17 février 2011

Quand le marché prend l'eau...



Touristes parmi les touristes. Curieux parmi les curieux. Le marché flottant est à la Thaïlande ce que la rubrique artisanale est au journal de Pernault : un classique à consommer avec modération. Tout le monde va à Damnoen Saduak, paie une embarcation pour voguer de stand en stand sur les canaux ("klongs").


En mal d'authenticité ? Passez votre chemin. Le typique marché d'il y a un siècle n'a plus de marché que son vernis. Un musée du temps jadis reconverti en attrape-touriste. On y trouve plus de bibelots souvenirs que de stands de sauterelles grillés. Et les montreurs de serpents facturent la photo sans un merci.

Nico


Le marché flottant d'Amphawa, où l'on vient grignoter les plats cuisinés sur les embarcations.

mardi 15 février 2011

Crise multicolore


Ils étaient peut-être un peu moins nombreux. Mais encore des milliers. Après leur manifestation du 23 janvier (lire le message "Mon après-midi avec les Chemises rouges"), les opposants au gouvernement d'Abhisit Vejjajiva sont de nouveau descendus dans les rues de la capitale, dimanche dernier.




Rassemblement pacifique, cette fois encore, malgré la réintroduction, au début du mois, d'une loi permettant au gouvernement de "renforcer la sécurité face à la multiplication des manifestations politiques".


Témoignage de soutien sur les trottoirs de la ville, au passage des pick-ups rouges, chants de rébellion et applaudisseurs en plastique... Nous avons tout revu. Même cette femme révoltée qui dansait auprès d'un militaire retraité, l'autre fois.






Pendant ce temps-là, une autre couleur refait son apparition à Bangkok : les "chemises jaunes" qui réclament également la démission du Premier ministre, critiqué dans sa gestion d'un conflit avec le Cambodge, portant sur une région frontalière avec la Thaïlande. Ceux-là sont des centaines. Membres de l'Alliance du peuple pour la démocratie (PAD), ils forment eux aussi un groupe hétéroclite qui se retrouve autour de la volonté de redonner davantage de pouvoir au monarque.
Bref, la crise d'hier n'est pas morte. On dirait même qu'elle a trouvé de nouvelles raisons de vivre...



Angel.


dimanche 13 février 2011

Accostage sur la plage



Plouf! Stop farniente dans les eaux cristallines de Ko Tao. Cette île thaïe est réputée pour sa faune et ses fonds coralliens. A dire vrai, c'était aussi pour ça qu'on y allait. S'initier à la plongée, visiter les fonds sous-marins, taquiner la raie manta et le barracuda, pourquoi pas.
Finalement, il n'en fut rien. Coup de mou et perte de papiers l'ont empêché (tout s'est arrangé). Nous sommes donc restés au masque et au tuba. Ce qui est déjà très bien, ma foi! 

Le jus d'ananas au petit-déjeuner, la baignade au déjeuner, la brochette de poisson au dîner... Stop, les plaisirs des vacances à la plage ont une fin. Nath et James sont repartis vers l'hiver, vendredi matin.

Angel.



jeudi 10 février 2011

Bouillon de cultures (3/3) : "Happy new year Lisuo !"


Près de Mae Salong, le petit village de Lisuo et son voisin d'Aka nous disaient vaguement quelque chose... Ah oui, une exposition qu'Angel et moi avons visité quelques jours plus tôt au Goethe institut de Bangkok. Un photographe allemand avait pris des clichés de tribus de la région, il y a plus de cinquante ans.
















Et quand on nous a indiqué que les habitants de Lisuo célébraient la nouvelle année et qu'on pouvait se joindre à eux, avec Nath et James, on n'a pas hésité. A peine arrivés, un homme à la barbe longue et à la voix éraillée nous invite à entrer dans le cercle de danse.


 
C'est la fête au village ! Les traditions semblent perdurer malgré les années. Si tout n'est pas immuable, on retrouve les vêtements traditionnels, les instruments de musique et l'arbre au centre de la fête, comme sur les photos de l'expo.
On rit avec les enfants, on essaie de suivre le pas au milieu de ce paysage de montagne à couper le souffle. C'est un peu une rencontre avec la petite histoire. Locale et joviale.

Nico.

mercredi 9 février 2011

Bouillon de cultures (2/3) La pétrolette dans la région du Triangle d'or



"Ouah, putain, t'as vu ça!" C'est Nico qui s'enflamme au guidon de notre moto, louée pour sillonner le Triangle d'or, carrefour entre la Birmanie, la Thaïlande et le Laos. Depuis le village montagnard de Mae Salong, créé par et pour le Kuomintang, nous nouons et dénouons les lacets la région de Chiang Rai, à 200 km au nord de Chiang Mai (cf. message précédent).




Avec Nath et James, nous voulions découvrir ces paysages faits de rizières, de plantations de thé et de café. Des étendues de vert, de rouge et de brun. "C'est loin, mais c'est beau" comme dirait un ancien président de la Rép. Très très très beau, même.




Nous souhaitions aussi aller à la rencontre des tribus qui peuplent les environs.
Entrer dans leur village peut être tout à la fois excitant et gênant. Excitant: on en retire une vraie expérience, observant ces modes de vie d'ailleurs et faisant de notre mieux pour échanger avec eux sur leur organisation clanique au sommet des collines. Gênant : la frontière avec le voyeurisme peut sembler fine, sauf à considérer que ces familles vivent aussi désormais de ces rencontres avec l'étranger et ont su développer quelques outils commerciaux, dans ce sens.





Là, la barrière de la langue est encore plus haute mais les sourires offerts en plus grand nombre. C'est de ça dont on revient le plus béats.

Angel.

Bouillon de cultures (1/3) Le train-couchette jusqu'à Chiang Mai


"C'est chouette, le train-couchette!" L'enthousiasme vient de Nath. Nous avons choisi de voyager de nuit pour voyager plus de jours en Thaïlande du nord. Ce qui frappe à notre arrivée à Chiang Mai, ce n'est ni la beauté des temples, ni celle des paysages. Mais bien le flot de touristes occidentaux qui s'écoule dans les grandes rues de la deuxième ville du pays. Et la fréquence des marchés "artisanaux" faits pour séduire le visiteur de passage.





Nous décidons de louer deux scooters pour sillonner la campagne environnante, dans cette province située sur le flanc sud de la chaîne himalayenne. Village des ombrelles, sources chaudes, temples...
Et cette population qui nous reçoit : une femme allongée sur une natte de bambou qui se relève à notre arrivée, pour allumer son cigare, une petite dame qui n'économise pas ses mots pour nous vendre ses produits, et ce beau mec qui récolte des oignons de printemps dans son champ...


Nath et James connaissent maintenant deux ou trois formules de politesse "made in Thaïland". On parvient à distribuer quelques mots, trop rares. Une nouvelle fois, on réussit mieux à parler avec les mains.

Angel.


lundi 7 février 2011

A la pêche aux peaux mortes


Le massage est une institution en Thaïlande. Savez-vous qu'il n'est pas nécessaire d'avoir des mains expertes pour le pratiquer ? Les "fish doctors" (poissons docteurs) mettent leur gloutonnerie au service de nos gambettes. Nous l'avons testé avec Nath et James à Chiang Mai. Trois cents poissons de Turquie et de Thaïlande, avides de dévorer nos peaux mortes, ça se tente !


Une fois les jambes plongées dans le bassin, ils s'affairent autour de nos pieds. Ils ont l'air d'avoir de l'appétit ! De légères succions pour s'aggriper comme des ventouses et, par dizaines, ils s'agglutinent pour passer au peigne fin notre plante de pied et lui rendre sa peau de bébé. Après cinq minutes de cris stridents et de fous rires, on s'habitue à être chatouillé. Au bout d'une demi-heure de massage, nous nous sentons le pied léger. Les poissons, eux, sont repus. Ce midi, on vous déconseille donc le fish doctor en sauce et son riz pilaf.

Nico


samedi 5 février 2011

Quatre boules de cuir et des tibias en béton armé


Uppercut, crochet, et gros coups de savate. Cinq rounds pour prendre le meilleur sur l'adversaire. Intense, violent mais esthétique et empreint de spiritualité. Du show sans chiqué. La boxe thaï a de quoi mettre au tapis ses cousines occidentales. Parce qu'on y utilise les jambes pour frapper et tenir l'adversaire à distance. Parcequ'un coup de coude au visage ou de genou dans les côtes constitue un arsenal dévastateur en combat rapproché.

Boxe, boxe, boxe !


On s'envoie volontiers ce genre de politesse dès le plus jeune âge. Avec prières et danses sacrées, chacun veut attrapper dame fortune dans ses filets, sous les cris et ovations des parieurs massés au Lumpini stadium de Bangkok. Le saint des saints où coulent les litres de sueurs. Ici, la crème de la crème se parfume à l'onguent camphré.  Les coups pleuvent. On s'agrippe. On esquive. Les poings sont des massues qui claquent ; les jambes, des lances aiguisées.

Boxe, boxe, boxe !




Chairs meurtries. Mais visages impassibles. En Thaïlande, on ne perd pas la face, même sur le ring.  Dans les premiers rangs, on sent presque la violence des coups. Comme moi, Angel, Nini, Oliv, Nath et James restent bouche bée. Et on comprend pourquoi Jean-Claude Vandamme, amateur de kick-boxing, est si "aware". Une praline avariée peut-être...

Boxe, boxe, box-office !






Nico




PS: Pour plus de photos avec Nath, James, Nini et Oliv à Bangkok, cliquez sur le lien