Hello les amis!

Toute bonne chose a une fin. Notre tour d'Asie du sud-est (15 sept. 2010 - 15 juil. 2011), c'était : l'Indonésie, la Malaisie, Singapour, la Thaïlande, le Laos, le Vietnam puis le Cambodge.

Décollage-retour vers Paris dans quelques heures, à 00h25 vendredi (heure locale).
A +

samedi 30 avril 2011

Ma p'tite vieille


Ces rides, je les aime tant. Elles racontent un peu, autant que les yeux. Ma p'tite vieille n'avait pas deviné cette faiblesse : les personnes âgées me fascinent. Toutes, sans exception. Les ronchonnes, les bavardes, les tristes et les joyeuses. Je les trouves belles. Je m'amuse à deviner un bout de leur histoire en regardant leur visage.

Ma p'tite vieille l'a anticipé. Sa tenue dit qu'elle fait partie de la minorité ethnique des Black H'Mong. Elle me donne son âge sans même que je le lui demande : 70 ans. Et sa façon de me mettre le grappin dessus dès la sortie de l'autobus et de me coller au train jusqu'à notre guest-house ne laisse aucun doute : ma p'tite vieille est une femme des villages venue vendre des bracelets, des taies d'oreillers et autres souvenirs faits main, à Sapa, ville des montagnes du nord. Elle parle un anglais moins savant qu'utile, appris au contact d'autres touristes.


Je lui fait comprendre que je vais me reposer, après deux jours de voyage éprouvants. 'Pas grave, ma p'tite vieille est là le lendemain matin, qui m'attend sur le seuil de notre guest-house!
Je lui explique que je dois petit-déjeuner. 'Pas grave, elle patiente encore. Donc oui, je finis par craquer. Je lui achète une guimbarde à trois francs six sous. David, notre acolyte catalan, marchande et achète aussi.

Voilà ma p'tite vieille ravie.
Elle m'accorde une photo et me donne une tape sur les fesses en guise d'au-revoir.

Ma p'tite vieille s'appelle Wava. Des comme elle, il y en a bien d'autres à Sapa. Le tourisme est une importante ressource économique de la région, à côté de la culture du riz. Mais toutes n'ont pas ces rides autour des yeux, qui racontent un peu.

Angel.
Avec David, sur le marché de Sapa.

vendredi 29 avril 2011

"Dirty boots"


Qu'est-il donc arrivé à mes chaussures ? "Time to rock the road" (littéralement : se balancer sur la route) dit la chanson du groupe Sonic Youth. Eh bien, entre le village laotien de Muang Khua et la ville vietnamienne de Dien Bien Phu, on a sacrément été secoués. Avec nos compagnons de route espagnols rencontrés la veille, Leire (Pays basque) et David (Catalogne), on s'accroche à ce qu'on trouve à l'arrière du bus.

Après deux jours pluvieux et une nuit de déluge, la première partie de cette route en construction ne nous fait pas de cadeau. Sur le versant de la montagne, après quelques glissades plus ou moins contrôlées, la terre boueuse à souhait a finalement raison de notre bus qui, vers 7 h du matin, s'enlise allègrement. Les passagers sont sollicités pour pousser et tirer (pour un résultat quasi nul...) sous le regard amusé d'une dizaine d'habitants des alentours. Après trente minutes, il faut l'intervention d'un engin de chantier pour nous sortir du bourbier et reprendre la route... les vêtements mouchetés de boue ! La preuve par l'image !

Nico



mercredi 27 avril 2011

Exporter l'anglais au village


Lors de notre périple, nous avons rencontré à plusieurs reprises de jeunes Laotiens avides de converser en anglais. Il y eut Hien à Luang Prabang, étudiant en anglais (lire aussi le message sur le Nouvel an). Dans une bouquinerie, nous parlons avec deux de ses camarades de classe. Tous expliquent vouloir apprendre la langue pour l'enseigner ensuite dans leur village d'origine.
Bountiem et son frère font partie de l'ethnie Lao.

Dans la campagne de la province d'Oudomxay, nous nous arrêtons en moto à Muang La. Posés sur un muret, nous avalons un casse-croûte lorsqu'un Laotien de 19 ans s'approche de nous, l'air un peu stressé. Bountiem, membre de l'ethnie Lao, étudie l'anglais pour l'enseigner et nous assène ses questions.

Il nous invite dans sa maison de bambou où il nous présente son frère ainé, 32 ans, qui a aussi étudié et enseigné l'anglais. Les deux hommes constatent qu'il n'est pas facile de pratiquer dans des provinces comme Oudomxay. Le touriste y est très très rare. Et quand on en chope un, on le garde le plus longtemps possible. Un peu ému, Bountiem nous dit au revoir, réalisant dans ses derniers mots : "Vous n'allez pas revenir, c'est ça ?". Désolé mon petit gars... "Good luck." Le voyage c'est aussi cela. Des rencontres aussi fortuites que fugaces.

Nico

Croisés en chemin...

La culture sur brûlis, la spécialité de l'ethnie Khmu.

L'artisanat de l'ethnie Tai Lu.









lundi 25 avril 2011

"Vous allez à Oudomxay ? Incroyable !"



"Incroyable !" C'est avec étonnement que le gérant d'une librairie de Luang Prabang a commenté notre souhait de nous rendre dans cette province très peu touristique du nord du Laos.
D'abord trouver le bus qui s'y rend. Il y a bien les mini-vans mais on veut prendre les transports publics. Dans les agences de voyage, la marche à suivre diverge. L'une d'elle m'indique qu'il faut aller à la gare sud de Luang Prabang. Ah bon ? Deux autres lui préfèrent la gare nord. Plus logique. Au niveau des horaires, même flou artistique. Certains parlent d'un départ à 11 h, d'autres à 13 h ou 15 h... Dans le doute, on y est à midi et demi.

Les billets en poche, on voit notre bus stationné. Mais on nous informe qu'il ne partira pas avant 15 h. A l'heure dite, pas de bruit de moteur. Au Laos, il n'est pas rare d'attendre que le bus soit plein pour prendre la route. Et c'est enfin le cas à 16 h 30. En nous voyant sur les sièges 1 et 2, un Laotien nous interpelle. "Alors vous étiez les premiers ? Vous avez dû attendre tout le monde !" Avant de s'étouffer dans un sonore éclat de rire.



Nico

vendredi 22 avril 2011

Pour un petit moine, peut-on dire un moineau?


Nous ne sommes pas encore hyper calés, côté bouddhisme. On continue d'apprendre.
Si ça vous dit, faites-le avec nous, en répondant à la question : quel est celui qui manque, dans cette liste des huit principes du moine bouddhiste?

1- Ne pas tuer.
2- Ne pas commettre de vol.
3- Ne pas avoir de relations sexuelles.
4- Ne pas mentir.
5- Ne pas ingérer de drogues.
6- Ne pas manger entre midi et le coucher du soleil.
7- XXX
8- Ne pas s'asseoir ou s'allonger sur un siège ou lit en hauteur.


Faites vos réponses! On fera le tri d'ici le joli mois de mai.





A plus,

Angel.


mardi 19 avril 2011

On s'est jetés à l'eau : totalement trempés et HEU-REUX!


Vous allez commencer à nous trouver cul-cul-la-praline. Mais comment dire les choses autrement? Ici, c'est énorme, génial, magique! Plein de couleurs et de sérénité! Le deuxième jour du Nouvel An (Pimay ou Pi Mai), j'ai même versé quelques larmouilles de joie! Pas honte de le dire...Quant à Nico, vous savez déjà ce qu'il en pense!

Nous avions donc prévu notre retour à Luang Prabang, pour y fêter le passage à la Nouvelle année (5ème mois lunaire du calendrier Bouddhiste), les 14, 15 et 16 avril. C'est aussi le festival de l'eau, comme ailleurs en Asie du sud-est : les Laotiens s'arrosent, ils nous arrosent et on les arrose!
Dans toute la ville, c'est la folie! Une grande bataille homérique en ordre dispersé! Personne ne rechigne à recevoir des salves d'eau quand il fait presque 40 degrés!





La veille de Pimay, à une expo, nous avions rencontré Hien, 22 ans, membre de la tribu des Khmus. Lui ne pouvait rejoindre sa famille pour les fêtes, car il ne disposait que d'une journée de congé. On lui a donc proposé de se joindre à nous.

Pêle-mêle, nous avons reçu de l'eau, de la farine, du charbon, nous nous sommes baignés dans le Mékong, avons partagé une plâtrée de nouilles...
Nous ne comptons plus les fois non plus où on nous a proposé un verre ou deux de BeerLao. Shokde Pi Mai!

Que du fun! Que du bon!



Pour les couleurs de la fête, voyez plutôt, en cliquant sur la photo :


Et pour un live :





Allez, tchao,

Angel.

dimanche 17 avril 2011

Hey le "falang", tu tires ou tu pointes ?


Au Laos, l'une des premières surprises a été de découvrir que la pétanque est l'un des sports nationaux. Je me disais que ce serait sympa de pouvoir taquiner le cochonet avec eux. L'occasion s'est présentée à Luang Prabang, en longeant le Mékong sur l'avenue Khem Khong. Autour du boulodrome, ils sont une dizaine à se donner le tour. On s'arrête pour regarder. Ils sont doués les bougres !

L'un des Laotiens me demande si je veux jouer. Je ne me fait pas prier. Une partie = deux BeerLao. A défaut de Canebière, il y a la canette de bière ! Celui qui perd paie la note, évidemment. Un gars se joint à moi, le falang ("l'étranger"). Ce premier partenaire n'est pas tellement meilleur que moi. On s'écroule lamentablement.


Je ne vais pas en rester là. Je remets ça avec un autre coéquipier qui assure ! L'ambiance est décontractée. On se tape dans la main après un joli coup. En se servant au passage une bonne rasade de mousse.
Après trois parties (une victoire et deux défaites), je sors de l'arène en serrant les paluches de mes compagnons de jeu. Ils m'invitent à revenir quand je veux. C'est vrai que c'est tentant...

J'aime assurément le Laos !

 Nico

samedi 16 avril 2011

Le papier blanc des carnets de route


Petite illustration de l'artisanat laotien.
En se promenant dans le village de Xieng Lek, près de Luang Prabang, on a vu :


-les tissages traditionnels, le plus souvent faits main, en soie ou en coton. Ils requièrent des heures de travail et sont vendus entre 4 euros (écharpe en coton) et 25 euros (en soie). Evidemment, c'est dérisoire...
















-le papier Saa, réalisé à partir d'écorce (de mûrier?). La pulpe est extraite, trempée dans l'eau et passée sur un tamis. Après avoir séchée en plein air, elle devient la mince feuille de papier Saa de couleur blanc cassé. Celle des albums photos et des carnets de route...











Voilà, c'est tout pour aujourd'hui! Que du sérieux!

Allez, tchao

Angel.

vendredi 15 avril 2011

Un vieux rêve



"Le Vietnamien plante le riz, le Cambodgien le regarde pousser, le Laotien l'écoute chanter."
C'est un dicton indochinois qui résume comme ça l'éternel cycle du riz.

On vérifiera le mois prochain auprès du dragon vietnamien! J'en rêve depuis... dix ans! La pagode des Parfums, la baie d'Along, la Cochinchine...

On a fait nos visas : départ le 24 pour Diên Biên Phu. En attendant, Nico continue de ponctuer chaque journée d'un "J'aime le Laos!!!" et on se régale toujours dans ce pays ! 
Nous sommes de retour à Luang Prabang, pour le Nouvel An (encore, mais cette fois-ci, c'est la grosse grosse fête! On vous racontera ça tout bientôt).

Tchao,

Angel.

mercredi 13 avril 2011

Chez Lin's : le café des habitués


Angel a remarqué l'adresse au détour d'une petite rue du centre de Savannakhet, en rentrant d'un tour à moto. Au départ, on s'est juste arrêté pour prendre un milkshake. Le Lin's café va devenir notre repère lors de cette étape dans le centre du Laos.

Ambiance sobre avec fontaine, quatre tables et de la tomette au sol. Un peu de documentation sur la région et des produits artisanaux sur une étagère. Il en faut plus, je vous l'accorde. L'accueil y est agréable. Le menu délicieux et les prix corrects. Que demander de plus ! Et bien, la WI-fi gratuite. Le tout sur une musique lounge. Même le chat siamois des voisins semble apprécier l'endroit... et notre compagnie.

Alors on y prend nos habitudes. Le soir, on raconte sommairement notre périple. Et, à notre surprise, Lin nous invite à déjeuner en compagnie de son amie Ngem pour notre dernier jour dans la ville. Histoire de se quitter en apprenant un peu plus les uns des autres. Au final, une belle rencontre sur un coup du hasard. Comme on aime.

Nico

http://lincafe.netau.net



mardi 12 avril 2011

Vacheries...



Certaines mauvaises langues disent que "en Mayenne, il y a plus de vaches que d'habitants".
J'attends toujours les calculs...



Au Laos, les bovidés sont vraiment nombreux. Tout à la fois piétons, visiteurs de temples ou clients dans les restaurants. La preuve par quatre.








Tchao,

Angel.

dimanche 10 avril 2011

Sur la route (et autour)




A un moment, j'ai bien cru qu'on allait rester là, dans ce hameau perdu au milieu de nulle part. Nico aussi, je crois. Notre moto boudait et ne voulait pas reprendre sa course.
Une villageoise nous avait approché, en formant le V de la victoire de sa main droite pour nous montrer les phares éteints de la bécane. Non, ce n'était pas ça. La 125 est une merde, voilà ce qu'on aurait expliqué si on avait pu.
Deux jours qu'on roulait avec ce tas de ferraille made in China, sur les routes rouges et caillouteuses de la province de Savannakhet, dans le centre du pays. Deux jours que les gens qu'on rencontrait à la guest-house et au café du coin nous disaient "Be carefull, almost accident!"  'Fallait bien faire avec, on l'avait loué en avançant la monnaie. 
 
Le premier jour, le vieux deux-roues grogne mais finit par nous emmener vers les deux lacs que l'on visait. La nature, calme et apaisante. Des buffles qui bullent, des chiens qui errent, des hérons qui font les fiers et des papillons qui font la course... Quelques rizières sont les seules rescapées de la saison sèche qui a vidé les ruisseaux et grillé les champs.





Le deuxième jour, nous partons sur la route 9B. 35 kilomètres de bitume. Puis la poussière et, de nouveau, les champs. ça sent le sable mouillé, la terre brûlée, la fiente et le foin. Des petits ponts de bois et de fer tremblent sur notre passage. Les villages nous regardent.

Nico fait tout le boulot: accroché au guidon, il évite crevasses et gros cailloux, en amadouant les vitesses, pendant que moi, je fais des photos et je distribue des "coucous main Miss France", comme il dit. On reçoit notre lot de "Sabadee" ("bonjour" en laotien), on se cache de la pluie à côté d'un groupe de villageois avec lequel on tente de parler géographie locale.
Au retour, nous avalons 80 kilomètres sans nous arrêter, de peur que notre motobylette nous lâche. Nos fesses sont devenues des enclumes, à force de jouer au tape-cul. On a du mal à se relever...




































Le troisième jour, nous prévoyons longer le Mékong sur 90 kilomètres, avec une moto plus fiable. Mais une autre épreuve nous attend : 20 mètres d'asphalte pour 2 kilomètres de terre. Encore des gravats et de la poussière. Le midi, on prend une pause-déjeuner dans un petit village. Rien à grailler. On opte pour des nouilles chinoises. La famille comprend qu'on aimerait manger sur place. Elle va chercher la bouilloire. Nico mime le mec qui grelotte pour demander une boisson fraîche. Éclat de rires quand les femmes comprennent. Elles nous proposent une paillasse. On s'y repose un peu et on se penche sur nos cartes. Avant de reprendre la route.





































Pour plus d'images de notre trip moto, cliquez sur la photo ci-dessous:





 


Et pour des images animées, voyez la vidéo :




Tchao,

Angel.

vendredi 8 avril 2011

Le temps béni... de la Vache qui rit


On nous avait pourtant prévenus. Yvon et Alain en Thaïlande comme Jenna et Brian en Malaisie. Ici, au Laos, on redécouvre la langue de Molière et de Julien Lepers. Le Laos est a gardé quelques vestiges de sa francophonie. A petite dose. Mais affichée dans les administrations et musées. Parfois même au détriment de l'anglais.

Pas une semaine sans trouver deux ou trois personnes qui alignent quelques phrases et comprennent notre langue. Dans les guest-houses, les restaurants, les tuk-tuk... Et même dans un village reculé dans le centre du pays. Pouvoir communiquer dans notre langue après six mois de bourlingue, ça fait bizarre.

La langue n'est pas le seul héritage de la présence française dans la région. On est presque surpris de constater que les administrations ferment entre midi et deux et après 16 h. Un rythme à la française. Sur les routes, on doit se remettre à rouler à droite, ce qui n'est pas sans perturber les habitudes prises en Indonésie et en Thaïlande. Je redécouvre les joies des sandwiches à la Vache qui rit, avec de la vrai (bonne) baguette. Et pour un fils t petit-fils de boulanger, ça n'a pas de prix !

J'aime vraiment le Laos !

Nico

lundi 4 avril 2011

Info teuf : rave-party autorisée en Asie :)


























Le Laos a aussi ses rave-party. Ou ce qui y ressemble : musique electro, jungle, drum'n bass, décibels poussés à fond, ambiance hypnotique. Sauf qu'ici, ces fêtes sont reconnues comme spécificité touristique de la ville de Vang Vieng, à 160 km au nord de la capitale. Autre différence: sur fond d'alcool et de drogue, c'est aussi... sportif et balnéaire!


Nous y sommes arrivés en kayak, tranquillement, avec Nini, Oliv' et Eustacha, Californienne rencontrée la veille. Nous avons accosté avec la mine dubitative et répulsive.
Et, au bout du bout, nous nous sommes laissés tenter par un saut au trapèze, un "shot" ou deux de liqueur locale et une bière! Qu'on se le dise : ça, c'est fait!

Voyez plutôt la vidéo (pour info, le promontoire est à 6 mètres de haut).

Allez, tchao,

Angel.


dimanche 3 avril 2011

Dans le sillage des Hmongs et des Khmus


Petit treck d'une journée dans la campagne de Luang Prabang avec Nini et Oliv. Notre guide, Saï, trace la route et nous donne quelques billes pour comprendre la vie des populations de la zone montagneuse alentour. 


Ils sont Hmongs ou Khmus pour la plupart. Des ethnies que nous rencontrons sans vraiment communiquer. C'est "le treck de base", avec guide sympa mais pas enjoué par son travail. Les enfants, eux, le sont plus et viennent à notre rencontre. Pour certains, les fesses à l'air et la figure barbouillée de terre ou de nourriture. C'est avec eux qu'il est le plus facile de communiquer. Vers 4 heures, on est ramené à notre guest-house. Un peu fourbu par cette marche de plus 15 km sur les sentiers. Les paysages sont exceptionnels au Laos. Je ne le dis d'ailleurs jamais assez : J'aime le Laos !
Nico