Hello les amis!

Toute bonne chose a une fin. Notre tour d'Asie du sud-est (15 sept. 2010 - 15 juil. 2011), c'était : l'Indonésie, la Malaisie, Singapour, la Thaïlande, le Laos, le Vietnam puis le Cambodge.

Décollage-retour vers Paris dans quelques heures, à 00h25 vendredi (heure locale).
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lundi 21 mars 2011

Sangkhlaburi, avant-poste de liberté et arrière-goût de tyrannie


On l'aura enfin atteint ce bout du bout. Cette voie sans autre issue que le voisin birman. Sangkhlaburi et son lac artificiel. Sankhlaburi et sa communauté d'artisans Môn. Et surtout, Sangkhlaburi et ses paysages magnifiques. On l'aura méritée notre virée dans cet ouest thaïlandais sauvage. Sept heures de bus depuis Bangkok, avec trois changements et un dernier autocar visiblement handicapé par une boîte de vitesse capricieuse... et des cols trop relevés.

Guest-house avec vue imprenable et couché de soleil sur le lac. Nickel. Le lendemain, on loue une moto.  A peine dix kilomètres de route vers le col des Trois pagodes, on crève. La guest house nous envoie un taxi (type sorng-taa-ou, cf précédents messages). On prend la chose avec philosophie.  Angel prend des phtos des vilageois alentours, et moi, le soleil. On répare et on repart. Jusqu'au poste frontière où l'inscription Union of Myanmar rappelle la proximité de la dictature.

On revient vers Sangkhlaburi où nous nous arrêtons dans un temple. Tiens voilà du Bouddha ! Au moment de remonter en selle. Aïe ! Une nouvelle fois, nous sommes à plat. On trouve rapidement un garage qui nous change la chambre à air. Je suis un peu plus exaspéré. De retour à la guest-house, je m'explique avec le gestionnaire qui nous a loué la "crappy motorbike". On partage finalement les frais (un tiers environ à notre charge). C'est déjà ça de récupéré car ici, ce n'est pas la norme ; dès que tu montes sur le véhicule, tu es responsable. Point.




Finalement, on retiendra surtout de l'ouest ses paysages. Et ce jeune serveur sous-payé. Il est d'origine birmane et veut postuler à Médecins sans frontières comme traducteur. On l'aide à peaufiner le formulaire de l'ONG. A 25 ans, John parle couramment trois langues (birman, môn et  thaï) et son anglais est plus que correct. Il nous explique que son père est réfugié politique, qu'il soutient Aung Sang Suu Kyi et que, malheureusement, il ne croit pas à une chute du régime malgré la vague démocratique de ces derniers mois en Afrique du nord. On espère que l'avenir ne lui donnera pas raison.

Nico.

3 commentaires:

  1. c'est vraiment bête qu'on soit déjà parti, Tony vous aurait arrangé cette maudite roue en moins de deux avec sa fameuse clé anglaise !
    Armance (qui n'a toujours pas créé son adresse, oui oui!)

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  2. Dernière mode en Asie. Le pantalon de clown pour des gags à deux-roues ! Promis, je ne le ramène pas en France.
    Nico

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