On l'aura enfin atteint ce bout du bout. Cette voie sans autre issue que le voisin birman. Sangkhlaburi et son lac artificiel. Sankhlaburi et sa communauté d'artisans Môn. Et surtout, Sangkhlaburi et ses paysages magnifiques. On l'aura méritée notre virée dans cet ouest thaïlandais sauvage. Sept heures de bus depuis Bangkok, avec trois changements et un dernier autocar visiblement handicapé par une boîte de vitesse capricieuse... et des cols trop relevés.
Finalement, on retiendra surtout de l'ouest ses paysages. Et ce jeune serveur sous-payé. Il est d'origine birmane et veut postuler à Médecins sans frontières comme traducteur. On l'aide à peaufiner le formulaire de l'ONG. A 25 ans, John parle couramment trois langues (birman, môn et thaï) et son anglais est plus que correct. Il nous explique que son père est réfugié politique, qu'il soutient Aung Sang Suu Kyi et que, malheureusement, il ne croit pas à une chute du régime malgré la vague démocratique de ces derniers mois en Afrique du nord. On espère que l'avenir ne lui donnera pas raison.
Nico.
c'est vraiment bête qu'on soit déjà parti, Tony vous aurait arrangé cette maudite roue en moins de deux avec sa fameuse clé anglaise !
RépondreSupprimerArmance (qui n'a toujours pas créé son adresse, oui oui!)
c'est quoi ce futal Nico ??
RépondreSupprimerDernière mode en Asie. Le pantalon de clown pour des gags à deux-roues ! Promis, je ne le ramène pas en France.
RépondreSupprimerNico