Hello les amis!

Toute bonne chose a une fin. Notre tour d'Asie du sud-est (15 sept. 2010 - 15 juil. 2011), c'était : l'Indonésie, la Malaisie, Singapour, la Thaïlande, le Laos, le Vietnam puis le Cambodge.

Décollage-retour vers Paris dans quelques heures, à 00h25 vendredi (heure locale).
A +

dimanche 10 avril 2011

Sur la route (et autour)




A un moment, j'ai bien cru qu'on allait rester là, dans ce hameau perdu au milieu de nulle part. Nico aussi, je crois. Notre moto boudait et ne voulait pas reprendre sa course.
Une villageoise nous avait approché, en formant le V de la victoire de sa main droite pour nous montrer les phares éteints de la bécane. Non, ce n'était pas ça. La 125 est une merde, voilà ce qu'on aurait expliqué si on avait pu.
Deux jours qu'on roulait avec ce tas de ferraille made in China, sur les routes rouges et caillouteuses de la province de Savannakhet, dans le centre du pays. Deux jours que les gens qu'on rencontrait à la guest-house et au café du coin nous disaient "Be carefull, almost accident!"  'Fallait bien faire avec, on l'avait loué en avançant la monnaie. 
 
Le premier jour, le vieux deux-roues grogne mais finit par nous emmener vers les deux lacs que l'on visait. La nature, calme et apaisante. Des buffles qui bullent, des chiens qui errent, des hérons qui font les fiers et des papillons qui font la course... Quelques rizières sont les seules rescapées de la saison sèche qui a vidé les ruisseaux et grillé les champs.





Le deuxième jour, nous partons sur la route 9B. 35 kilomètres de bitume. Puis la poussière et, de nouveau, les champs. ça sent le sable mouillé, la terre brûlée, la fiente et le foin. Des petits ponts de bois et de fer tremblent sur notre passage. Les villages nous regardent.

Nico fait tout le boulot: accroché au guidon, il évite crevasses et gros cailloux, en amadouant les vitesses, pendant que moi, je fais des photos et je distribue des "coucous main Miss France", comme il dit. On reçoit notre lot de "Sabadee" ("bonjour" en laotien), on se cache de la pluie à côté d'un groupe de villageois avec lequel on tente de parler géographie locale.
Au retour, nous avalons 80 kilomètres sans nous arrêter, de peur que notre motobylette nous lâche. Nos fesses sont devenues des enclumes, à force de jouer au tape-cul. On a du mal à se relever...




































Le troisième jour, nous prévoyons longer le Mékong sur 90 kilomètres, avec une moto plus fiable. Mais une autre épreuve nous attend : 20 mètres d'asphalte pour 2 kilomètres de terre. Encore des gravats et de la poussière. Le midi, on prend une pause-déjeuner dans un petit village. Rien à grailler. On opte pour des nouilles chinoises. La famille comprend qu'on aimerait manger sur place. Elle va chercher la bouilloire. Nico mime le mec qui grelotte pour demander une boisson fraîche. Éclat de rires quand les femmes comprennent. Elles nous proposent une paillasse. On s'y repose un peu et on se penche sur nos cartes. Avant de reprendre la route.





































Pour plus d'images de notre trip moto, cliquez sur la photo ci-dessous:





 


Et pour des images animées, voyez la vidéo :




Tchao,

Angel.

2 commentaires:

  1. A mimer comme vous le faites, vous allez devenir imbattables au Time's up ! C'est un complot, bande de V.... !

    Big bisous !

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  2. Chez elles, le bidon est au-dessus des épaules ; chez moi, il est au-dessus du pubis.
    Le choc des cultures, c'est ça ?

    S.Toma

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