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Un petit côté ville méditerranéenne. |
Un Français nous l'avait décrite comme un insupportable repaire de touristes. Je l'ai vue sous un autre angle. Hoi An n'est pas une ville musée. Elle est même tellement mignonne qu'on en vient à oublier les masses d'occidentaux qui, comme nous et à raison, empruntent les artères et les petites veines de son cœur historique.
Hoi An se découvre idéalement à pied. On aime se perdre dans ces ruelles étroites à l'architecture française, japonaise ou chinoise. A s'y promener, elles fourmillent de surprises. Débouchant sur un petit restaurant, un atelier de couture ou une salle de classe improvisée.
Si Hué est un autre Saint-Malo, Hoi An a quelque chose de Lisbonne. Loin du tumulte, de charmantes maisons richement décorées se dessinent derrière les grilles de jardins verdoyants. Et oui, la vie devient poème dans cette ville couleur bohème.
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Un enfant prend la pose de Bouddha. |
Il y a quelques jours (le 16 mai exactement), des habitants déambulaient en nombre dans les rues. Sur des chars, comme à la fête des fleurs de Landéan (village où j'ai grandi). Eux célébraient la pleine lune et l'anniversaire de la naissance de Bouddha avec des mises en scène et de la musique.
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A travers les grilles d'un jardin... |
C'est aussi en se perdant à moto à l'extérieur de la ville que l'on se rend compte que l'on est près de tout. De la mer. De la grande ville de Danang au nord. Au hasard de la route, on remarque un pic rocheux orné d'un temple. On s'aperçoit au pied de celui-ci qu'il s'agit d'un site majeur de la région : les montagnes de marbres et leurs grottes dévotes.
En s'aventurant de-ci de-là, on se retrouve tantôt isolés, tantôt dans la nuée.
Nico.
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Manucure dans la cour d'une vieille maison de la ville. |
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Sous la lumière des lampions, une mamie mange sa soupe en écoutant la pluie tomber. |
Très poétique cette dernière photo. Jolie
RépondreSupprimerJ'ai ^déjà mieux en tête le périple qu'on fera en rendant visite à Olivier et Sabrina ;-)
RépondreSupprimerBizh
Stef.