Uppercut, crochet, et gros coups de savate. Cinq rounds pour prendre le meilleur sur l'adversaire. Intense, violent mais esthétique et empreint de spiritualité. Du show sans chiqué. La boxe thaï a de quoi mettre au tapis ses cousines occidentales. Parce qu'on y utilise les jambes pour frapper et tenir l'adversaire à distance. Parcequ'un coup de coude au visage ou de genou dans les côtes constitue un arsenal dévastateur en combat rapproché.
Boxe, boxe, boxe !
On s'envoie volontiers ce genre de politesse dès le plus jeune âge. Avec prières et danses sacrées, chacun veut attrapper dame fortune dans ses filets, sous les cris et ovations des parieurs massés au Lumpini stadium de Bangkok. Le saint des saints où coulent les litres de sueurs. Ici, la crème de la crème se parfume à l'onguent camphré. Les coups pleuvent. On s'agrippe. On esquive. Les poings sont des massues qui claquent ; les jambes, des lances aiguisées.
Boxe, boxe, boxe !
Chairs meurtries. Mais visages impassibles. En Thaïlande, on ne perd pas la face, même sur le ring. Dans les premiers rangs, on sent presque la violence des coups. Comme moi, Angel, Nini, Oliv, Nath et James restent bouche bée. Et on comprend pourquoi Jean-Claude Vandamme, amateur de kick-boxing, est si "aware". Une praline avariée peut-être...
Boxe, boxe, box-office !
Nico
PS: Pour plus de photos avec Nath, James, Nini et Oliv à Bangkok, cliquez sur le lien
Je ne sais pourquoi la photo des trois spectateurs devant le match de boxe m'a fait penser à trois voyageurs dans une bétaillère. Pourquoi? Quelques choses dans le regard ? Une concentration inhabituelle? Avez vous une idée?
RépondreSupprimerSylvie B
je l'aime bien cette photo de vous trois...
RépondreSupprimeret Nico : tu t'es surpassé dans les commentaires.un lâché prise. de la poésie
j'adore
On peut se comprendre sans en arriver là, quand même ! Entre gants civilisés...
RépondreSupprimerK.Ratéka
Contents de voir que Patou et Sylvie ont réussi à laisser un message sur le blog. Apparemment certains d'entre vous ont rencontré quelques difficultés pour publier des commentaires. Il faut donc persévérer !
RépondreSupprimerNico