Hello les amis!

Toute bonne chose a une fin. Notre tour d'Asie du sud-est (15 sept. 2010 - 15 juil. 2011), c'était : l'Indonésie, la Malaisie, Singapour, la Thaïlande, le Laos, le Vietnam puis le Cambodge.

Décollage-retour vers Paris dans quelques heures, à 00h25 vendredi (heure locale).
A +

samedi 9 juillet 2011

Des visages, des figures...


Le voyage, c'est aussi, évidemment, le hasard des rencontres. Sur les routes d'Asie, on a balbutié ou discuté avec pas mal de monde.
Le coeur sur la main ou la main agile, ils nous ont marqués par leur engagement ou leur talent mais aussi et surtout par leur chaleur. Portraits choisis, dans chacun des pays traversés.


Natalia avec sa fille, à Pangandaran (Java ouest).

Natalia "customise" les déchets, en Indonésie
Quand le soleil mord, la baignade dans les eaux indonésiennes peut être gâchée par les déchets, comme ailleurs par la caravane de l'UMP. A certains endroits, pourtant, le recyclage fait germer conscience écolo et business nouveau. Nous avons rencontré Natalia dans ce qui faisait office de point d'info, à Pangandaran. Elle nous a montré comment, dans six villages voisins, 500 femmes ont trouvé du travail en collectant les sachets individuels de thé, chocolat ou café, échoués sur les bancs de sable noir, pour les transformer en trousses ou sacs à main. (A)




Ernesto est également diplômé en droit et producteur de musique.
Ernesto Kalum, « génération tattoo » en Malaisie
Un beau mec, Ernesto. Un tatoué sans gros bras. Un tatoueur qui n'aime qu'une couleur : le noir. C'est par le biais de son apprenti que nous l'avons rencontré, sur l'île de Bornéo.
Il dit avoir été le premier à se spécialiser dans la calligraphie tribale, celle de ces ancêtres. « Mon père a fait partie de la première génération sans tatouages, encouragée par les missionnaires. » Lui a repris les aiguilles et le bambou, en 1998. Et fait le tour du monde avec ses dessins et ses machines : il était à Toulouse, en janvier. (A)


Le batracien se laisse dorloter avant la fricassée.
Elle crôa en son business

Et oui, Singapour n'est pas seulement une gigantesque ville sur une île-Etat. L’agriculture y a aussi son lopin. Chelsea Wan est éleveuse dans un domaine bien particulier : les grenouilles-taureau. Celles qui terminent dans les assiettes des restaurants chinois de la région.
Des éleveurs et agriculteurs comme ceux de « Jurong frog farm » sont notamment regroupé au sein des fermes du Kranji. Une initiative éco-responsable, qui joue aussi le rôle de fermes pédagogiques ouvertes au public. (N.)



Tee et ses fourneaux de Sala Deng.

La France, reine de la gastronomie thaï

On adore la bouffe thaï. Et certaines adresses valent vraiment le détour. Comme celle de Chatree Kachornklin dit Tee, une jeune pointure en matière de cuisine. 
A 25 ans, il maîtrise la fusion culinaire à merveille dans son cosy restaurant de la rue Sala Deng, à Bangkok. Il m'a reçu dans son laboratoire de "la Table de Tee" pour m'expliquer son parcours.
Son dada, c'est de marier fourneaux occidentaux et wok thaïlandais dans un mélange de saveurs improbable. Originaire de la région de l'Issan, dans le nord-est, Tee a appris son métier en Angleterre avant de revenir au pays.
Il voue aussi un culte particulier à la touche française, gastronomie maîtresse de toutes les autres selon lui. On ne le contredira pas. Et en savourant ses plats, l'inspiration asiatique ne nous laisse pas non plus indifférents. (N.)




Vous prendrez bien une petite veste ?
Dis-moi de quelle ethnie tu es...

On l'aura bien aimée cette petite mamie. Angel l'a repérée instantanément dans sa boutique riquiqui d'Oudomxay, ville peu touristique du nord du Laos. 

Elle vend de l'artisanat et ne parle pas anglais. Alors on se débrouille, comme souvent, avec les mains et quelques mots qu'on connaît. Elle fait partie de l'ethnie Tai Lue, qu'elle nous répète à l'envi. On repart avec une veste et une trousse de toilette. 

Et alors qu'on la croise en ville, elle nous invite de nouveau dans sa boutique. Merci, mais nos sacs sont pleins à craquer. Commerçante, la Tai Lue ! (N.)



Bao Nguyên porte le béret, héritage du Vietnam français.
Au Vietnam, Bao Nguyên plutôt fan de Delon que de l'oncle Hô
Dans son magasin-tube, aucune image de feu Hô-Chi-Minh. Ce portraitiste est bien le seul commerçant de Hanoï à ne pas s'afficher sous la tête de l'ancien leader communiste.
Sur ses murs, Alain Delon, Yves Montand, Gérard Philippe... Nguyên Bao Nguyên est assez fier de nous montrer qu'il connaît tout ce petit monde "made in France". L'homme ne s'est pas fait prier pour poser, quand je lui ai demandé une photo. Et puis, nous l'avons quitté, car nous ne savions pas nous parler. Frustrant, un peu. (A)



Les patients de ces hôpitaux viennent de loin, parfois plus de 400 km.
Le violoncelle, l'arme de Richner pour les enfants du Cambodge 
Pédiatre suisse, Beat Richner s'est installé au Cambodge pour y soigner les plus jeunes. Il a bâti cinq hôpitaux, à Phnom Penh et Siem Reap, d’abord pour soigner les maladies venues avec la guerre, aujourd’hui pour combattre la tuberculose.
Egalement joueur de violoncelle, à 63 ans, il continue de donner des concerts, chaque samedi, pour récolter des fonds.
J’avais pris rendez-vous avec le bonhomme, dans l’idée de faire un papier. Refusé pour le moment. #*&)_#!! (A) 



2 commentaires:

  1. Que de belles rencontres ! C'est vrai que c'est une des choses qui rend un grand voyage si merveilleux... et vous le racontez très bien...

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  2. Mais pourquoi des grenouilles "taureau"?

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