"It's so stupid!" La Thaïlandaise lève les bras vers le soleil. Comme lui, elle bouillonne. Et s'en retourne d'un pas fâché vers sa moto. Elle conteste le prix d'entrée du Temple du Tigre : 600 baths, soit 15 euros. Au guichet, on ne cherche pas à justifier cette nouvelle augmentation du ticket.
Le monastère situé à trois heures de Bangkok est un lieu de controverse. Son prix n'est pas la seule matière à polémique. Là, au pied des arbres fatigués, les félins se laissent approcher, de très très près. Eux aussi ont l'air apathiques. Il n'y a qu'un pas pour penser qu'ils sont sous sédatif.
C'était bien là ce que je voulais vérifier, après l'avoir lu dans "Le Courrier international". Et puis, Nico rêvait quand même de carresser le fauve.
Difficile de savoir si les tigres sont bien traités. Le personnel les nourrit, sous les regards des visiteurs, et joue avec eux comme avec des chatons. Mais les mammifères n'ont pas l'air fans pour autant des séances photos. Attachés, ils prennent la pose en somnolant. Près d'eux et prêts à les calmer en cas d'absolue nécessité, les moines invitent le visiteur à s'arrêter. Bof. A la sortie, je discute avec un bénévole, en me faisant passer pour un futur membre potentiel de l'équipe. Il m'apprend que les tigres ne sont plus trente, mais quatre-vingt cinq et qu'ils ont de plus en plus besoin de main-d'oeuvre pour accompagner les touristes...
La reproduction n'est pas contrôlée, les bébés tigres faisant partie des plus belles attractions...
Pour le reste, il me renvoie vers le site internet.
Moi, je vous laisse le lien vers l'article du Courrier :
http://www.courrierinternational.com/article/2010/12/16/les-bonzes-les-tigres-et-les-touristes
Tchao,
Angel.
Pauvres bêtes, se faire caresser par un Nico, ça doit être dur à vivre :p
RépondreSupprimerTexte et photos percutantes
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