Hello les amis!

Toute bonne chose a une fin. Notre tour d'Asie du sud-est (15 sept. 2010 - 15 juil. 2011), c'était : l'Indonésie, la Malaisie, Singapour, la Thaïlande, le Laos, le Vietnam puis le Cambodge.

Décollage-retour vers Paris dans quelques heures, à 00h25 vendredi (heure locale).
A +

lundi 29 novembre 2010

Indonésie, on n'a pas tout dit ...





 Le 27, on s'est envolé pour la Malaisie. Pour ceux qui ont encore un peu faim d'Indonésie,  voilà ce qui nous vient :


"Top ten" de ce qu'on a aimé
  • être tous les deux, ENFIN!
  • le sourire accueillant et la chaleur (évidemment, sous 40°C...) des Indonésiens.
  • découvrir les îles à moto.
  • ne pas voir arriver l'hiver.
  • les paysages de Florès : montagnes, rizières, forêts de bambous, de cocotiers et d'arbres à coton... Et de Papouasie : jungle, lacs, torrents...
  • les rencontres avec Ega et Harry sur Java, Adi et sa famille à Bali, les Dani et les missionnaires de la Mission Aviation Fellowship en Papouasie (ce sont eux qui nous ont mis en contact avec notre "guide" Franky)...
  • être initiés à une cérémonie religieuse hindou.
  • surprendre des poissons-clowns sur l'île de Seraya.
  • accéder à des sites incroyables : le mont Bromo, les temples de Borobudur et de Prambanan (avant qu'ils ne soient recouverts de cendre...), la vallée du fleuve Baliem.
  • l'ambiance dans les bus et sur le bord des routes en attendant qu'un pneu soit regonflé ou qu'une roche soit écartée.

FLORES - Seraya island

FLORES - Moni

FLORES - Nage

TIMOR - None

PAPOUASIE - Wamena
BALI - Guwang
PAPOUASIE - Seima (vallée du Baliem)





 "Top five" de ce que nous n'avons pas aimé :
  • la bouffe, la bouffe, la bouffe! Du riz, du riz, du riz ou des nouilles, des nouilles, des nouilles! Nico rêve d'une galette jambon-gruyère avec une noix de beurre et Angel d'une aubergine farcie (?)
  • les petits soucis de santé d'Angel (dos...) qui mettent un peu de temps à s'estomper.
  • les moustiques et autres insectes qui nous piquent sans nous dire s'ils sont dangereux ou bien juste bruyants...
  • la pression de certains vendeurs de souvenirs qui voient en nous un portefeuille ambulant débordant de dollars.
  • certains voyages sur les routes crevassées qui nous ont mis sérieusement à l'épreuve!

En Indonésie, nous avons aussi appris à nous laver quotidiennement à l'eau froide à l'aide d'une casserole en plastique ("On se lave comme des petits chats" grognait un voisin à Seraya), à nous brosser les dents à l'eau minérale, à passer nos soirées enduits de produit anti-moustiques, à tuer vingt bêbêtes en un soir et à surfer sur internet comme dans les années 90 ...


On se retrouve à Kota Kinabalu ou ailleurs sur l'île de Bornéo,

Angel et Nico.





 A bientôt....

Pour de nouvelles aventures...



Et des photos décoiffantes!

vendredi 26 novembre 2010

Ouahouuuuuuuu, nous sommes chez les Papous!




On nous interpelle. Je me retourne et je vois. Deux testicules couleur gris cendré et un pénis en bois laqué. Un Papou avec son étui pénien. Celui-là veut nous vendre une hâche de pierre, mais on décline. Dans la ville de Wamena, au centre de la Papouasie et de la vallée du Baliem, l'habit traditionnel est surtout porté pour appâter le touriste...
Dans le sud de la vallée, nous croiserons plusieurs membres de la tribu Dani, très court vêtus. Je ne prendrai qu'une seule série de photos: le Papou n'est pas fou et demande 10 000 rupiahs plus quelques cigarettes en échange de son bon souvenir...






















Yes, we can!



IL est là, juste devant. IL ne se balance pas vraiment, semble plutôt solide et bien construit, avec ses planches de bois et sa structure en métal. Le premier pont suspendu au-dessus du vacarme du Baliem fait 50 mètres de long, tout au moins. Des touristes japonais et leur guide se sont noyés là, quand le pont précédent céda. Mais oublions ça! Celui-ci est plus solide et le notre de guide, Franky, un Dani, étudiant qui a accepté de nous accompagner pour apprendre un peu plus l'anglais, nous dit que ça devrait aller.
Let's go! Regarder droit devant, de l'autre côté de la rive. Se concentrer, mais pas sur le bruit du torrent. Un pied après l'autre. Ne pas regarder les rapides... Pas simple quand les planches de bois sont inégales et vermoulues par endroit! Nico me tient la main. De l'autre, je m'aggrippe au métal. Je ne fais pas ma maline, même si mètre après mètre, je juge l'exercice pas si difficile, finalement. La moitié du pont est parcourue. Ca va... bien! Ni vertige ni peur. C'est sans savoir que le prochain pont, à deux heures de marche de là, sera un peu plus exigeant...



 Voyage dans une bétaillère

Les trois frères. Échanges de bribes, gestes et regards amusés.

Drôles de dames. Rencontres sur les sentiers de la vallée.
Les trois mousquetaires. A gauche, Franky.


Cette fois, le cochon est dedans. A l'intérieur du bus qui nous conduit à Sugokmo, village où nous commençerons la rando. La route est défoncée mais cela n'empêche pas l'animal de ronfler. Au retour, c'est à l'arrière d'un fourgon que nous voyageons, entassés pendant une heure avec vingt-six Dani. Par endroits, la route s'arrête pour laisser passer un pont en bois ou un courant d'eau. Ailleurs, un glissement de terrain rend la circulation cahotique. Mais partout, le fourgon passe! On se cogne les uns aux autres, on s'accroche à ce qu'on trouve, on se casse le dos... C'est aussi à ce moment que mon genou se rappelle le plus à moi...Quelques étirements le réconforteront, fissa!


 Angel


Pour plus de photos, cliquez ici.



PS: Thomas a été le plus prompt à donner le bonne réponse à la question posée dans le message précédent. A toi, Tom, l'étui qui te permettra de bronzer nu ou presque cet été!



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samedi 20 novembre 2010

Un visage connu reparaît au Timor

Je suis poursuivie jusqu'ici, mais par qui?
Le premier qui trouvera recevra un étuis pénien made in Paoua! Nous y arrivons samedi, après une journée en avion (Kupang - Jakarta - Jayapura).
A vos claviers!

A bientôt,
Angel.

jeudi 18 novembre 2010

De l'art de demander du papier toilette et de sourire benoîtement



Jusqu'ici, on s'est toujours débrouillé partout avec l'anglais, même le plus sommaire. Au Timor, on comprend plus radicalement qu'ailleurs qu'il  ne suffit pas d'être bilingue pour communiquer. Exemples à l'appui.

A notre hôtel de Soe, seul le gérant parle trois mots d'anglais. Je demande à un employé une seviette de toilette, il comprend qu'on veut de l'eau chaude. J'ose lui demander du papier toilette, sa mine interloquée suffit à trahir son desarroi. Je mime et je vous passe les détails. Fou rire.

A l'office de tourisme, la personne qui nous reçoit sourit : "No bahasa Ingles" (Je ne parle pas anglais !). Angel chope le guide d'Indonésie et pioche la phrase très à propos : "Est-ce qu'il y a quelqu'un qui parle anglais ?" Prononciation impeccable. On va nous chercher "quelqu'un". J'en reviens pas !

Messa, le chef du village de None.
Nous entrons ensuite dans None, un village très traditionnel. Comme souvent, ce sont les gamins qui nous accostent. On leur dit "bonjour" dans leur langue, ils nous répondent mais la discussion ne s'étend pas. Le petit Yudi, 10 ans, va chercher son ballon. On fait quelques dribbles. Il s'amuse et moi aussi. Il ne me quittera pas d'une semelle.

Nous rencontrons Messa, le chef du village, qui nous mène vers la hutte où l'on reçoit les visiteurs. Il nous raconte des tas de choses, en Indonésien. On tâche de se souvenir de quelques expressions. Tout ne passe pas que par les sourires et les regards. On parvient à connaître le nombre d'habitants, l'âge de nos interlocuteurs et Angel obtient même l'autorisation de visiter l'une de leurs maisons en forme de ruche.




Dans l'une des huttes en forme de ruche. On y vit, on y dort et on y cuisine. Les parois et le plafond suintent de suie.
Dernier exemple en date, dans le bus qui nous conduit vers Kupang (capitale régionale). Angel attire l'attention de la gente masculine. Moi, c'est plutôt la barbe qui les séduit. On doit patienter une heure et demie. Un pneu crevé. Là encore, on se débrouille pour glaner quelques infos... en indonésien. Si on ne comprend pas le quart de ce qu'on nous dit, les gestes font le gros du boulot. 


On prend quelques infos auprès d'un ancien boxeur professionnel.

Sur l'île la plus méridionale d'Indonésie, Shakespeare n'a pas autant de prise qu'à Bali.

Nico


PS : En attendant que le bus reparte, des Indonésiens veulent prendre la pose avec Angel. Elle insiste pour vous montrer que, là-bas, elle est aussi dans la moyenne haute. Une différence de taille !




mardi 16 novembre 2010

Plus d'un million pour rejoindre le Timor!


Avec notre bas-de-laine et sans salaire, grâce aux impôts français et à la taxe d'habitation,  nous faisons partie de la catégorie des "voyageurs à petit budget". Evidemment, c'est relatif : on s'est fixé une dépense quotidienne de 40 euros pour deux. Soit 480 000 rupiahs, que nous retirons chaque jour de notre pochette bancaire. Ouai, il a fallu apprendre à payer avec des billets à cinq zéros!
LA dépense majeure reste l'hébergement : entre 15 et 20 euros la nuit, soit 200 000 - 250 000 rupiahs, pour une chambre premier prix aux murs parfois sales, avec toilettes à la turque et eau froide, mais avec moustiquaire souvent et p'tit-déj. inclus. Après, il faut calculer, sans compter sur le Lonely Planet qui liste des sommes obsolètes, les prix ayant doublé en cinq ans (selon Garth, le Canadien ex-expat') :
-quoi manger (pour 3 euros chacun par repas, c'est possible)
-quoi visiter (il y a souvent des taxes d'entrées ou des frais pour la préservation des sites nationaux)
-où faire une lessive (1 euro le kilo de fringues, en moyenne)
-avec quel moyen de transport peut-on se déplacer...
Par exemple, gros dilemne pour rejoindre le Timor : prendre l'avion pour un million de rupiahs ou le bateau pour quatre fois moins? On opte pour le bateau mais finalement, ce n'est pas nous qui décidons : le bureau des bateaux Pelny reste fermé toute la journée, la capitainerie n'a plus de billeterie et il n'y a personne au terminal. On traverse la ville d'Ende de bout en bout avant de nous résoudre à prendre l'avion. Le vol de dimanche n'a pas été annulé. On réserve! ...On rognera sur autre chose. Car pour le moment, nous arrivons à rester dans les clous! Trop forts...:)

Allez, tchao,

Angel.

samedi 13 novembre 2010

Un cochon sur le toit


Nous ne savions pas encore combien nous aurions chaud. D'abord, c'est la douche froide à 5h15. L'eau est glacée. "ça raffermit la peau", c'est toujours ça.
Sept heures de bus nous attendent pour rejoindre Moni, à 200 km de là. Nos bagages jetés sur le toit, nous partons avec la musique à fond _ Ils aiment beaucoup les Guns' et Bryan Adams ici.
Les trajets sont toujours une expérience inédite. Par leur durée _ "Si vous restez deux mois en Indonésie, vous passerez un mois dans les transports et un mois à visiter", nous avait dit Natalia, rencontrée a Pandangaran_, mais pas seulement. Cette fois-ci, nous avons un cochon sur le toit. Un mec qui souffre du mal de terre. Vomito. Et, après cinq heures de route, un éboulement de roche qui bloque le passage.


Où est Charlie (Nico)?



On attend à l'ombre...
11h21. Tout le monde descend, en attendant que le marteau-piqueur fasse le boulot. Dedans, il fait chaud. Dehors, il fait chaud. Des dizaines de motos poireautent à côté des camions. 12h28. Tout le monde remonte. Ouah! Le bus s'est transformé en sauna. 45 °C au moins!


Finalement, le marteau-piqueur pique encore un peu. Allez hop, on ressort. 12h40. On peut repartir. Le petit-déj est déjà loin. Et Moni ne sera là que dans une heure trente...

Angel.

Pourquoi j'ai mangé du chien



Comment en suis-je arrivé là ? "T'as mangé Milou", comme le souligne Angel. J'entends déjà les cris de protestation.
Tout a commencé par une banale journée ensoleillée dans les vallons de Bajawa. Sur cette moto de location semi-automatique qui nous fait tressauter à chaque passage de vitesse, le moteur s'étouffant dans les tortueux lacets qui nous mènent à un village de huttes traditionnelles. Mais Bena ne sera pas le lieu du forfait. Il n'est que 11h et notre équipée sauvage nous conduit ensuite péniblement à travers les ornières de la route de Nage. Un couple de motards s'improvise sherpa, nous ouvrant patiemment la voie jusqu'au village avant de poursuivre leur route en nous gratifiant de sourires complices.



C'est en nage que l'on dérive, exténués, jusqu'à Nage (prononcer Nagué). Dans une première hutte, une vingtaine d'hommes et de femmes nous propose leur hospitalité. On nous offre un café. Avec le marc, s'il vous plaît. On n'en boit jamais mais on fera exception. Je paie une tournée de clopes. Un geste apprécié. Il est près de 14 h et nous nous apprêtons à rentrer, le ventre grimaçant de faim. Un autre villageois nous propose alors le couvert. Ils sont une douzaine dans cette autre hutte à partager le repas.
Un bénédicité et, à côté du riz et autres légumes, on nous propose de la viande de chien. Relevé au gingembre et autres aromates, mais ça reste du chien. Portant haut les couleurs de notre pays d'aventuriers culinaires, je me sacrifie et prend courageusement trois morceaux. Des biens gras. De ceux qui restent coincés à faire le yo-yo dans la gorge avant de terminer leur course dans un estomac frappé d'un haut-le-cœur. Non sans un regard vers les deux congénères à quatre pattes affalés dans la pièce, je termine mon assiette, me rinçant la gorge à grand renfort d'arak et de lait de coco. "Coco" ? ça me fait penser que je n'ai jamais goûté au perroquet...

Nico
Le village de Bena.


PS 1: Et pourquoi, moi, je n'ai pas mangé Milou. Parce que c'est du chien et que ça, c'est déjà une raison suffisante. Pauv' bête. Mais aussi car quand j'ai vu la mâchoire, les joues et les yeux de Nico gonfler et dégonfler plusieurs fois, avant que la première bouchée ne disparaisse, je me suis dit que je n'allais pas me sacrifier. Un représentant de notre "pays d'aventuriers culinaires", c'est bien assez. Déjà que j'avais manqué étaler la sauce aux cacahuètes, la veille, sur les sièges du mini-bus... De la sauterelle grillée à Bangkok, j'suis pas contre (enfin, on verra), mais du chien...! On n'est pas à Koh Lanta, non? Angel.

PS 2 : Et même après ça (c'était mardi), Nico n'a pas de turista. J'avais pronostiqué le 8 novembre (je sais, je suis odieuse!), mais rien non plus ce jour-là. Et pour l'heure, il ne montre aucun signe de faiblesse digestive. Rom, je veux bien être votre arbitre, mais t'a-t-on déjà parlé de mon impartialité pendant certains matches de water-polo? Angel.






dimanche 7 novembre 2010

La plage. Avec Angélique Ledoyen et Nico Di Caprio


D'autres videos en ligne (Bali : l'inde-tendance musicale et Monumentale et millenaire Indonesie)

On se disait qu'on en avait besoin. Qu'il fallait poser les sacs pendant quelques jours pour ne rien faire ou presque. On imaginait que Banda, une île magnifique des Célèbes paraît-il, serait cette destination. Et à Seraya, petite île quasi inhabitée au large de Labuan Bajo (Flores), on pensait ne passer que deux nuits. On y est resté une semaine. Adieu Banda. On ne te verra pas. Seraya t'a devancée et éludée. Une semaine à observer les poissons clown et les coraux, à bouquiner dans un hamac accroché à un palmier, à siroter un jus de banane devant cette eau turquoise de carte postale. Ne rien faire dans ce petit coin de paradis.

On pense quand même à vous et vous souhaitons bon courage dans le froid glacial qui vous assaille.

Nico



Patrick, tout heureux de retrouver Bikini Bottom et ses amies les étoiles de mer.



Lecture à l'ombre des palmiers...





La plage, à deux pas de notre bungalow.







Le monstre de Komodo, un lezard qui fait froid dans le dos

Un Komodo apparement paisible mais notre guide est plus nerveux. Celui-là n'a pas été nourri... Prudence.


Il semble un peu apathique notre dragon de Komodo, affalé après son déjeuner. Heureusement, car vu son appetit, il ne ferait qu'une bouchée de touristes comme nous. Sur l'île de Rinca (proche de celle de Komodo), nous avons programmé la seule excursion de la semaine. Louper ces lézards géants aurait été une gageure.
Nous partageons les frais de bateau avec un couple de canadiens de Vancouver. Lui a vécu plus de cinq ans à Bogor, sur l'île de Java (une de nos premières destinations ; cf message sur cette ville). Il nous raconte ses blagues qui tombaient systématiquement à l'eau face à des Indonésiens qui le regardaient avec des yeux ronds. Différences culturelles.


Nico

Il fait chaud sur cette île de Rinca, très chaud.


Sur les hauteurs de Rinca.
Regard du coin de l'oeil.