Hello les amis!

Toute bonne chose a une fin. Notre tour d'Asie du sud-est (15 sept. 2010 - 15 juil. 2011), c'était : l'Indonésie, la Malaisie, Singapour, la Thaïlande, le Laos, le Vietnam puis le Cambodge.

Décollage-retour vers Paris dans quelques heures, à 00h25 vendredi (heure locale).
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jeudi 18 novembre 2010

De l'art de demander du papier toilette et de sourire benoîtement



Jusqu'ici, on s'est toujours débrouillé partout avec l'anglais, même le plus sommaire. Au Timor, on comprend plus radicalement qu'ailleurs qu'il  ne suffit pas d'être bilingue pour communiquer. Exemples à l'appui.

A notre hôtel de Soe, seul le gérant parle trois mots d'anglais. Je demande à un employé une seviette de toilette, il comprend qu'on veut de l'eau chaude. J'ose lui demander du papier toilette, sa mine interloquée suffit à trahir son desarroi. Je mime et je vous passe les détails. Fou rire.

A l'office de tourisme, la personne qui nous reçoit sourit : "No bahasa Ingles" (Je ne parle pas anglais !). Angel chope le guide d'Indonésie et pioche la phrase très à propos : "Est-ce qu'il y a quelqu'un qui parle anglais ?" Prononciation impeccable. On va nous chercher "quelqu'un". J'en reviens pas !

Messa, le chef du village de None.
Nous entrons ensuite dans None, un village très traditionnel. Comme souvent, ce sont les gamins qui nous accostent. On leur dit "bonjour" dans leur langue, ils nous répondent mais la discussion ne s'étend pas. Le petit Yudi, 10 ans, va chercher son ballon. On fait quelques dribbles. Il s'amuse et moi aussi. Il ne me quittera pas d'une semelle.

Nous rencontrons Messa, le chef du village, qui nous mène vers la hutte où l'on reçoit les visiteurs. Il nous raconte des tas de choses, en Indonésien. On tâche de se souvenir de quelques expressions. Tout ne passe pas que par les sourires et les regards. On parvient à connaître le nombre d'habitants, l'âge de nos interlocuteurs et Angel obtient même l'autorisation de visiter l'une de leurs maisons en forme de ruche.




Dans l'une des huttes en forme de ruche. On y vit, on y dort et on y cuisine. Les parois et le plafond suintent de suie.
Dernier exemple en date, dans le bus qui nous conduit vers Kupang (capitale régionale). Angel attire l'attention de la gente masculine. Moi, c'est plutôt la barbe qui les séduit. On doit patienter une heure et demie. Un pneu crevé. Là encore, on se débrouille pour glaner quelques infos... en indonésien. Si on ne comprend pas le quart de ce qu'on nous dit, les gestes font le gros du boulot. 


On prend quelques infos auprès d'un ancien boxeur professionnel.

Sur l'île la plus méridionale d'Indonésie, Shakespeare n'a pas autant de prise qu'à Bali.

Nico


PS : En attendant que le bus reparte, des Indonésiens veulent prendre la pose avec Angel. Elle insiste pour vous montrer que, là-bas, elle est aussi dans la moyenne haute. Une différence de taille !




3 commentaires:

  1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  2. Encore heureux qu'Angel soit plus grande que les pygmées !

    bécots à vous deux !

    PS : vous avez bien reçu les vidéos ?

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  3. Ils sont quand même plutôt grand les gamins de 6 ans. Par contre, c'est leur pilosité abondante à un âge si précoce qui m'interpelle. A tarte ?

    D.Bill

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