On passait sans le voir. Les premiers jours, nous fichions le camp avant que ses rideaux de fer ne soient levés. Pour voir le soleil se pointer à travers les murailles des temples javanais (cf. message précédent).
Le teint frais et le petit-déj prêt : on s'engouffre dans le mini-bus direction Borobudur. Il est 4 heures! |
On filait sans trop le remarquer. Le soir, les fesses calées dans un becak (prononcez bétçah), un vélo à trois roues, on s'appliquait à converser avec le conducteur par-dessus le concert de klaxons et de bruits de moteur. Il y eut cet homme au corps sec qui n'aimait plus les faux-plats. On déconna un peu avec un Raymond Poulidor à la bouche édentée. On traça la route avec Rubyio, "l'homme antique" de 71 ans, comme il s'appelait lui-même.
On a fini par s'y arrêter, les heures précédant notre visite du palais des sultants. Une cité fortifiée avec ses sols marbrés et son théâtre de marionnettes.
Un musicien et ex-membre du personnel du sultan. |
On s'y est finalement baladé, dans ce marché couvert qui marquait la fin de la longue course de notre rue.
Comme un samedi matin au marché des Lices, des étals pleins de fruits et de légumes : carottes, piments, "star fruits" (en forme d'étoile), mangues, bananes...Et cette vieille dame accroupie, qu'on devinait autrefois incroyablement jolie, et qui se marrait en fourrant de grosses poignées de riz frit entre ses dens.
Angel.
Ouhaou!!! Vous avez bien bronzé!!
RépondreSupprimerElle est très belle la photo de la danseuse rouge.
Des bises!
Je poursuis ma lecture ;)