Hello les amis!

Toute bonne chose a une fin. Notre tour d'Asie du sud-est (15 sept. 2010 - 15 juil. 2011), c'était : l'Indonésie, la Malaisie, Singapour, la Thaïlande, le Laos, le Vietnam puis le Cambodge.

Décollage-retour vers Paris dans quelques heures, à 00h25 vendredi (heure locale).
A +

lundi 31 janvier 2011

Les visiteurs, première et deuxième partie



Ils sont arrivés lundi, un peu sur les rotules. Mais on sait ce que c'est. Nath et James sont les premiers à poser le pied en Thaïlande pour nous voir. On a plein de choses à leur raconter et à leur faire découvrir. Après quatre mois sans visage connu (ou presque) sur les routes d'Asie, quel plaisir d'avoir de la visite. Et dans leurs valises, des petits délices du pays. Comme un échantillon de France pour nos papilles.























Nini et Oliv ont débarqué mercredi à Bangkok. Et dans quelles conditions ! En premier lieu : le climat. 0° en France puis -10° à Moscou lors de leur escale avant les bons 30° de la Thaïlande. Un jour après les attentats de Russie, leurs bagages restent bloqués dans la capitale. Ceux-ci prendront le vol suivant et rejoindront leurs propriétaires, chez nous, dans l'après-midi.



Le programme est un peu chargé pour Nath et James Nini et Oliv qui ont à peine le temps de se remettre du décalage horaire. Le temple du Bouddha couché, le Grand Palais, la balade en bateau sur les klongs (canaux)... Les grands classiques de la Cité des anges. Et un bon petit resto pour goûter les spécialités du pays avec Yvon. On lâche un peu l'anglais et le thaï. ça fait du bien de ne pas manquer de vocabulaire !


Nico

mercredi 26 janvier 2011

Mon après-midi avec les Chemises rouges

Vingt mille Chemises rouges (antigouvernementaux) ont manifesté dimanche 23, dans les rues de la capitale thaïlandaise, pour commémorer les morts de la crise d'avril - mai 2010. Celle-ci a fait 91 victimes et près de 1900 blessés.
Initialement venus des provinces du Nord-est et placés sous la tutelle de l'ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra, renversé par un coup d'État militaire en 2006, les "Rouges" regroupent aujourd'hui une diversité de protestataires exaspérés par les tensions sociales, la corruption, le pouvoir en place. Il s'agit de leur second rassemblement pacifique, depuis la levée de l'état d'urgence en décembre.





   14h30. Des milliers de casquettes, fichus et T-shirts rouges habillent la rue principale de Ratchaprasong, quartier commerçant et lieu régulier des affrontements d'avril et mai 2010. 
J'y arrive par le métro aérien, avec Nico. Des dizaines de Thaïlandais et d'Occidentaux prennent des photos. Des chants libertaires annoncent le départ de la manif'. Évidemment, je n'en comprends pas les paroles. Ce sont deux femmes assises sur le trottoir, où elles vendent des CD, qui me renseigneront.


15h30. Ça ressemble à nos manif' du 1er mai. Les "Rouges" dansent, juchés à l'arrière de leur camion. Ils saluent les piétons qui leur renvoient un timide sourire, le plus souvent. Vieillards et enfants font partie des manifestants.Tous les vêtements rouges sont utiles pour servir l'occasion : les casquettes de chez Mc Do ou les tabliers frappés de la marque "Coca-Cola".
Nico et moi, on se sépare. Je suis le cortège, à pas rapides, sur le trottoir d'à côté. La rue est barricadée. Ça et là, quelques policiers observent, accoudés à un muret.
La précédente mobilisation, le 9 janvier, avait réuni 30 000 opposants au gouvernement, dans le même quartier. Elle avait été suivie, le lendemain, par un défilé des commerçants qui s'élevaient contre la gène occasionnée, pour leurs affaires.


16h. Le cortège se délite, 700 mètres plus loin. Les voitures s'éloignent, au compte-goutte. Quelques manifestants s'improvisent agents de la sécurité routière et aident la police à faire la circulation. Je demande à un motard de m'emmener au devant du défilé. Il ne parle pas anglais. Du tout. Comme moi le thaï. Il est d'accord pour m'emmener à l'aéroport!
Échec dans le dialogue, donc. Je redescends de sa bécane. Et me décide à alpaguer les passagers des camions.




16h30. Je monte à l'arrière d'un camion-distributeur de boissons glacées au sirop. A son bord, Noy et Somgij, couple de commerçants venus d'Oudon, à 8h de route de là, au nord du pays. Il y a aussi Nuan, habillée d'un chemisier fleuri, qui confirme le motif du rassemblement avancé par la plupart des manifestants : "Nous aimons Taksin. Nous sommes là pour lui". Mais lui n'est pas là, exilé à Dubaï ou au Monténégro, pays dont il a la nationalité. "C'est à cause de la police", dit simplement Nuan.


17h15. Le cortège n'avance plus. Je me décide à rejoindre sa tête, à pied.
Génial! Incroyable! Ils dansent, anciens de l'armée, passants, jeunes et vieux. Nous sommes devant le Monument de la démocratie, dans le quartier historique.
Ce lieu a été celui d'un affrontement mortel entre manifestants et force de l'ordre, le 10 avril 2010.


Les "Rouges" prévoient de se rassembler une à deux fois par mois. En décembre, leur nouvelle leader, Thida Thavornseth, avait déclaré au Bangkok Post : "Peu importe le nombre de ceux que vous tuerez ou que vous jetterez en prison. Cette fois-ci, les gens ne renonceront pas." Plus récemment, les antigouvernementaux ont annoncé qu'ils manifesteraient pacifiquement. Ce qu'ils ont fait, dimanche.

Angel.



PS: Désolée pour le long récit. J'me suis lâchée!

Pour voir d'autres photos de la manif' des "Rouges", cliquez sur celle-ci:
 

mardi 25 janvier 2011

Assis, debout ou couché... Bouddha sous toutes les coutures


En Thaïlande, seul Bouddha est aussi présent que le roi Bhumibol, dont le portrait est affiché partout. Pas une ville, ni même une rue, d'où on ne voit poindre un chedi, en forme de cloche le plus souvent.

Samedi, c'est à Ayuthaya, l'ancienne capitale royale réputée pour ses vestiges, que nous sommes allés voir Bouddha, assis, debout et couché.
Dès potron-minet, nous sommes arrivés à la gare ferroviaire située à 1h30 de Bangkok et avons sauté dans un tuk-tuk, l'allié de notre marathon : cinq temples et une station d'éléphants - "taxis" en une demi-journée!

Quelques extraits, en images :









Les bouddhistes sont généreux : leurs donations vont de 20 à 100 baths (0,50 centimes à 2,50 €), pour chacun des temples et/ou monastères visités...





Je vous épargne le grand récit historique... pour cette fois!

Tchao,
Angel


dimanche 23 janvier 2011

Les tigres, ni craints, ni respectés...

"It's so stupid!" La Thaïlandaise lève les bras vers le soleil. Comme lui, elle bouillonne. Et s'en retourne d'un pas fâché vers sa moto. Elle conteste le prix d'entrée du Temple du Tigre : 600 baths, soit 15 euros. Au guichet, on ne cherche pas à justifier cette nouvelle augmentation du ticket.


Le monastère situé à trois heures de Bangkok est un lieu de controverse. Son prix n'est pas la seule matière à polémique. Là, au pied des arbres fatigués, les félins se laissent approcher, de très très près. Eux aussi ont l'air apathiques. Il n'y a qu'un pas pour penser qu'ils sont sous sédatif.


C'était bien là ce que je voulais vérifier, après l'avoir lu dans "Le Courrier international". Et puis, Nico rêvait quand même de carresser le fauve.




Difficile de savoir si les tigres sont bien traités. Le personnel les nourrit, sous les regards des visiteurs, et joue avec eux comme avec des chatons. Mais les mammifères n'ont pas l'air fans pour autant des séances photos. Attachés, ils prennent la pose en somnolant. Près d'eux et prêts à les calmer en cas d'absolue nécessité, les moines invitent le visiteur à s'arrêter. Bof. A la sortie, je discute avec un bénévole, en me faisant passer pour un futur membre potentiel de l'équipe. Il m'apprend que les tigres ne sont plus trente, mais quatre-vingt cinq et qu'ils ont de plus en plus besoin de main-d'oeuvre pour accompagner les touristes...
 

La reproduction n'est pas contrôlée, les bébés tigres faisant partie des plus belles attractions...

Pour le reste, il me renvoie vers le site internet.



Moi, je vous laisse le lien vers l'article du Courrier :
http://www.courrierinternational.com/article/2010/12/16/les-bonzes-les-tigres-et-les-touristes

Tchao,

Angel.

samedi 22 janvier 2011

Le pont de la rivière quoi ?






"L'histoire, c'est la science du malheur des autres", pour Raymond Queneau. Ce n'est effectivement pas que de beaux monuments à la gloire de souverains éclairés. Elle se nourrit aussi du sang de ses victimes. Comme à Kanchanaburi, ville à l'ouest de Bangkok.
C'est ici qu'un pont se jette sur une rivière bien connue des cinéphiles. La fameuse rivière Kwaï et sa ligne de chemin de fer de triste réputation. Lors du second conflit mondial, les armées d'occupation japonaises ont réquisitionné des prisonniers de guerre alliés et des habitants de la région pour ouvrir une voie vers l'ouest. 100 000 d'entre eux ne survivront pas aux mauvais traitements et aux cadences. Aujourd'hui, la ligne est toujours en service et emprunte encore ce pont. Et ce ne sont plus des coups de feu que l'on échange mais de larges sourires avec les usagers du rail.

Nico.








jeudi 20 janvier 2011

La France en manteau : notre sélection !













Merci de vos contributions au GRAND JEU "Vos clichés sous la neige"
Premier prix, pour la mise en scène: Kylian, Alexandre et Marine (les Beach Boys font du ski).

Deuxième prix, pour la direction artistique : Isa (un soleil en hiver).

Troisième prix, de libre interprétation : Stef et Bruno (la neige, nous, 'connaît pas!)



PS: Le vainqueur du jeu des tampons douaniers est Tony qui, avec 69, s'approche de la bonne réponse : à nous deux, nous avions reçu 66 coups de tampon en une journée, pour traverser l'île de Bornéo (Malaisie) en bus, via la sultanat du Brunei.

mardi 18 janvier 2011

Comme un phare breton dans la nuit thaïlandaise



Chers lecteurs, vous vous souvenez sûrement de notre cri d'alarme culinaire en Indonésie. Je fantasmais alors sur une bonne galette de chez nous. Bangkok a répondu à mon appel. On a trouvé un petit resto répondant au doux nom de "Crèpes and Co". On a cédé aux sirènes et on s'est délecté ! Galette et crèpe !

Nico

lundi 17 janvier 2011

Après l'avion-bus-moto... vive le train-train à Bangkok



Il y a marché et marché + !
Ca y est, on est posés. Installés dans notre appart. On reprend tranquillement des habitudes de sédentaires. On emprunte des DVD. On redécouvre les joies du petit déjeuner. On se met au thaï. On salue les gardiens de l'immeuble et les vendeurs de rue de ce quartier vivant. Une vie plus posée après trois mois de crapahute! Deux semaines que l'on a emménagé. On sillonne les alentours pour prendre nos marques.  Et des petits riens pour nous rappeler que le pays est loin, comme ce "bug" sur le blog la semaine dernière. Pas de nouvelles pendant une semaine mais nous voilà de retour.




Remplissage de la bonbonne d'eau potable.

On fait aussi notre marché pour remplir le réfrigérateur. A dix minutes à pied, trois lieux se donnent le tour dans la semaine pour accueillir les étals bien achalandés. On fait le plein de légumes et on apprend à les cuisiner. Comme on peut. Pas toujours une réussite mais c'est aussi cela se frotter à la vie d'expatrié. On a donc investi dans un livre de recettes pour aider un peu la nature. N'est pas cordon bleu asiatique qui veut !

Nico

Et les stands de rue pour manger à pas cher.

jeudi 13 janvier 2011

Tu m'prends pour un jambon?



En Indonésie, canin rimait souvent avec mal-en-point. Errants et enragés, même les gens du pays craignaient les chiens qu'ils croisaient. En Thaïlande, dont la réputation culinaire a depuis longtemps dépassé les frontières, les animaux aussi mangent mieux! Gros et gras, ce chien-là semble repus. Et ressemblerait presque à un cochon.

C'était la pensée du jour,

Angel.



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dimanche 9 janvier 2011

Le monde en noir et blanc



Ils ont pesé dans nos gros sacs. On en a échangé, emprunté, acheté, pendant ces trois mois de voyage. Avec notre installation à Bangkok, il n'est plus besoin de les chercher : les livres sont à l'Alliance française, à trente minutes à pied de notre "chez nous".

ô bonheur. On s'est jeté dessus comme sur un paquet de Noël. Nico a retrouvé quelques amis zombies, moi j'ai renoué avec Nick Hornby.

On va également profiter de notre inscription à la médiathèque pour décrypter les dessous de la cyberguerre WikiLeaks, s'inquiéter des nouvelles divisions des socialistes français, consulter le monde en noir et blanc. Le quotidien éponyme y est vendu, avec ses pages scannées et agrafées.
Bien sûr qu'on suivait tout ça jusque là, mais pas de très près : les connexions Internet ne sont pas toujours suffisantes... Et sans vouloir prêcher pour ma paroisse, je persiste à dire que la presse papier est meilleure pour savourer ou digérer les infos.





Bon, j'vous laisse, on va se faire une toile. L'Alliance française projette le film des frères Dardenne, "Le silence de Lorna". Gratos. En français sous-titré. Et en couleur.
Allez, tchao!


Angel.





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jeudi 6 janvier 2011

Recherche active d'un appart pour inactifs


"Pas si inactifs que ça!", corrige Nico.
Ca faisait bien longtemps que lui et moi avions fêté Noël et le Nouvel An ensemble. Le luxe, en 2554! Ca faisait un bail aussi qu'on n'avait pas choisi un appart tous les deux. Et là, je dois dire que nous nous sommes débrouillés comme des chefs!
Il fallait surmonter plusieurs handicaps :
-le fait que nous resterons à Bangkok trois mois seulement.
-la caution, équivalente à un ou deux mois de loyer et rarement restituée.
-la langue et la difficulté d'obtenir un contrat de bail sauf en thaï.
-et bien sûr, le prix : nous ne pouvions mettre plus de 250 euros/mois, ce qui est déjà une somme (pour des inactifs :)!

La première journée de recherche n'est pas folichonne : seules des chambres en résidence, type chambres d'hôtel, correspondent à notre prix et, le plus souvent, le propriétaire exige six mois de location.


La seconde journée débute par trois heures de recherche dans les environs de Suan Plu, le quartier populaire et vivant (ça va de paire) où l'on rêve d'emménager. Résultat : une chambre d'hôtel sombre et un loyer de 14 000 baths/mois, soit 350 euros, sans compter l'eau ni l'électricité, mais comprenant la visite obligatoire d'une femme de ménage trois fois par semaine!
Une dizaine d'autres visites suivent. On se résigne quelque peu à vivre comme à l'hôtel, avec un loyer dépassant notre budget quand, au détour d'une conversation avec la serveuse d'un café de rue, Nico s'entend dire qu'un proprio cherche à louer un 40 m2 pour 10000 baths/mois, c'est-à-dire 250 euros! Pour trois mois, ce serait ok! Il y a même une cuisine équipée! Le pied! On croise les doigts. On attend l'agent immobilier. On visite. On est emballé. Le quartier nous plaît vachement. On prend.
Avec un petit plus : on connaît déjà une voisine.

Angel.


Visite guidee :







mardi 4 janvier 2011

Retour vers la Thaïlande... en l'an 2554




De retour à Bangkok depuis le 28 décembre, nous avons fêté la Nouvelle année six heures avant la plupart d'entre-vous, vendredi, et sommes entrés directement en 2554 de l'ère bouddhique. Happy New Year to you!


Angel et Nico.





PS: On attend toujours vos photos sous la neige, jusqu'au 15 janvier. Quant au jeu des tampons (cf. message Jouons à l'auto-tamponneuse avec l'administration douanière), les réponses apportées sont pour l'instant loin de la vérité. Revoyez votre copie!